"Encore une fois, l’image de la ville est entachée par une affaire. Si on excepte le mandat de François Trucy, ça fait donc 60 ans de mandats électifs à Toulon qui sont entachés par des condamnations de maires. Et pourtant, il n’y a pas de malédiction toulonnaise. Hubert Falco avait sa part d’humanité mais il y a un système clientéliste auquel il faut mettre fin.
Nous pensons aujourd’hui que la morale exige que nous puissions revoter. Pour cela, une démission collective du conseil municipal, par solidarité avec leur chef, est nécessaire. On peut rêver… Aux prochaines élections, va-t-on revoter pour quelqu’un qui retombera dans le même système?
Si on change de système, il faut aussi changer de politique. La seule alternative, c’est le progrès, pas l’extrême droite antisociale qui a par ailleurs déjà été condamnée à Toulon. On en revient toujours aux besoins des Toulonnais sur le transport, le logement, la démocratie… Toulon est une ville très en retard. Il est temps qu’elle se tourne vers le futur.
Si le jugement est sévère? Dura lex, sed lex. Je salue le travail de la justice. Il y a encore un état de droit en France. Maintenant, il va y avoir une bataille d’ego de l’autre côté. Josée Massi est une dame très courtoise, parfois à l’écoute mais qui applique strictement la politique austéritaire de Falco."